Les examens

L’examen théorique

Avoir de pouvoir présenter l’examen pratique, le candidat doit tout d’abord réussir un examen théorique auprès de sa police locale s’il veut obtenir une autorisation provisoire de la part du gouverneur de la province. 

Ensuite, il peut demander une attestation en vue de la préparation à l’épreuve pratique. Cette attestation lui permettra de fréquenter un stand de tir, d’emprunter une arme et de pouvoir ainsi s’exercer à l’examen pratique.

Pour le tireur sportif, un examen théorique est également imposé au candidat (exemple de questions sur le site de l’URSTBf).

Les examens théoriques et pratiques ont lieu le troisième lundi du mois à La Défense et le quatrième mardi du mois au Radar à Gembloux.

L’examen pratique

L’épreuve pratique porte sur l’exécution sans danger des opérations suivantes

  • charger, décharger, armer, désarmer, tirer et procéder au démontage sommaire de l’arme, usuellement dénommé “démontage de campagne”, 
  • manipuler et utiliser l’arme dans un stand de tir,
  • utiliser les organes de visée,
  • contrôler le recul et la direction du tir
  • réagir correctement aux incidents de tir

Les incidents de tir

Long feu 

Le coup ne part pas. Ne jamais continuer à tirer. Maintenir l’arme fermement le doigt le long du pontet, canon vers les cibles et attendre 30 secondes.

Enlevez le chargeur. Ouvrez l’arme, ôtez la munition défectueuse (percutée, mais non partie), vérifiez la vacuité, posez l’arme en sécurité et mettez la munition défectueuse dans la boîte prévue à cet effet ou donnez-la à un responsable de tir. Reprenez le tir.

Coup faible 

Le coup part, mais on entend une faible détonation.

Ne jamais continuer à tirer. Maintenez l’arme fermement, le doigt le long du pontet, canon vers les cibles et attendez 30 secondes.

Enlevez le chargeur. Ouvrez l’arme, vérifiez la vacuité de la chambre et passez une baguette dans le canon pour vous assurer que le projectile n’y est pas resté coincé. Si c’est le cas, n’essayez pas de l’enlever vous-même. Portez l’arme chez un armurier agréé qui possède les outils adaptés à ce genre d’opération.

Demande d’arrêt de tir (halte au feu)

Un signal retentit ou la lumière rouge s’allume. Tout en maintenant l’arme pointée vers les cibles, ouvrez l’arme en tirant le verrou ou la culasse en arrière ou en ouvrant le barillet. Assurez-vous que la chambre est vide, placez l’arme ouverte, fenêtre d’éjection vers le haut, pointée vers les cibles, et insérez le drapeau de sécurité. Videz le chargeur ou le barilet et poser les cartouches et le chargeur sur la table. Reculez d’un mètre et attendez l’autorisation de reprendre le tir.

Demande de déplacement dans le pas de tir

Tout en maintenant l’arme pointée vers les cibles, ouvrez l’arme en tirant le verrou ou la culasse en arrière ou en ouvrant le barillet. Assurez-vous que la chambre est vide, placez l’arme ouverte, fenêtre d’éjection vers le haut, pointée vers les cibles, et insérez le drapeau de sécurité. Videz le chargeur et posez les cartouches et le chargeur sur la table. Amenez la valise sur la table, saisissez larme, canon vers les cibles, et rangez la dans sa valise. Fermez la valise et changez de pas de tir.

Allez ensuite récupérer l’arme et les autres accessoires. Ensuite, vous pouvez ressortir l’arme.

Enrayage

Une munition ou une douille reste coincée dans la chambre. Enlevez le chargeur et ouvrez la culasse et maintenez-la en position ouverte de sécurité. Le canon doit toujours se trouver vers les cibles. Enlevez la munition ou la douille et assurez-vous que la chambre est vide.

Défectuosité de l’arme

Si une pièce de l’arme se brise et que le chien est armé et qu’il est impossible à rabattre, il faut poser entre l’arme et le chien une cale ou un linge épais pour empêcher le départ éventuel du coup. N’oubliez pas de videz le chargeur et de procéder au maximum de mesures de sécurité possibles selon la cause du problème.